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Où vivent les Français à Barcelone ?

Dans la capitale catalane, cosmopolite et moderne, les Français choisissent plutôt des quartiers aisés et calmes, en particulier à proximité du lycée français.
 

Bulle immobilière ou pas, les Français de Barcelone, comme dans bien d’autres villes du monde, préfèrent miser sur la sérénité des beaux quartiers. S’ils apprécient la vie culturelle intense de la belle catalane et ses caractéristiques de capitale économique et administrative, ils recherchent le calme pour leur vie familiale…

D’où leur choix prioritaire dans la capitale catalane ; le quartier de Pedalbres, où se trouve le lycée français, qui permet de s’extraire un peu de la vie trépidante d’une métropole qui accueille, agglomération comprise, près de 5 millions d’habitants.

C'est le constat de Pascal Bourbon, expert en relocation et accompagnement des expatriés, lui-même installé depuis dix ans à Barcelone: “Le quartier de Pedalbres constitue  une zone résidentielle très pratique quand on a des enfants qui vont au lycée français, avec des piscines, des parkings, des services”.

En d’autres termes, luxe, calme et volupté ! Les Français, qui s’y « cooptent » volontiers, se « passant » les appartements vides au fil des arrivées et départs, ne s’y sont pas trompés…

Inconvénient des lieux ? Ils sont chers, bien sûr ! Et il n’est pas simple d’y trouver ce que l’on cherche… Même si la crise, ici comme ailleurs, en vidant certains quartiers et en conduisant de nombreux expatriés à plier bagage, a tout de même changé la donne : il est aujourd’hui un peu plus facile de trouver à se loger, car la demande a baissé, même dans cette ville qui garde la réputation d’offrir une réelle qualité de vie, entre mer et montagne…

Pour Jacques, père de famille originaire de Paris et installé dans la cité catalane depuis plusieurs années, le choix a d’abord été dicté par des raisons pratiques : “J'ai choisi de m'installer ici en tout premier lieu parce que c'est à côté du lycée français”, explique-t-il, “Puis est venu le goût des deux immenses piscines de la résidence, du petit parc, du court de tennis, de la garderie... Un petit Club-Med en pleine ville!”. Chacun apprécie au bout du compte un quartier qui propose de nombreux services et activités, en regrettant parfois qu’à force de respectabilité, il en vienne à manquer un peu de vie et de charme !

D’où les atouts d’une solution alternative : Sarria, parfois surnommé “le petit Montmartre”, tout proche du quartier de Pedralbes. Ancienne commune indépendante rattachée à Barcelone, Sarria a gardé une âme de petit village, une ambiance et un charme uniques. Seuls inconvénients: peu d'offres en matière de logement et, là aussi, des prix assez élevés. Certains se rabattent alors sur le quartier voisin de l'Eixample: “Les appartements y sont assez grands, et moins chers que la Zona Alta (Zone Haute, comprenant les quartiers aisés de Pedralbes et Sarria) », constate Pascal Bourbon, «Son avantage : on sort un peu des quartiers huppés où l'on vit le plus souvent entre expatriés, et l'on peut mener une vie un peu plus intégrée dans le quotidien espagnol”.

En d’autres termes, on peut ici mieux qu’ailleurs concilier les deux « pôles » entre lesquels est traditionnellement tiraillée toute vie d’expatrié, le maintien d’un côté des liens avec la communauté et la culture d’origine et l’ouverture, de l’autre, au pays d’accueil…